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PMA et ADP 2.11: Un message aux fonctionnaires des pays les moins avancés, y compris les négociateurs africains à Bonn - Afrique Presse, 21 octobre 2015

Pour lire l'article original sur Afrique Presse, allez sur: http://afriquepresse.net/index.php/2015/10/21/pma-et-adp-2-11-un-message-aux-fonctionnaires-des-pays-les-moins-avances-y-compris-les-negociateurs-africains-a-bonn/

AP- Présentation d’un stand raisonnable pour le Soudan, par Ali Mohamed Ahmed du Soudan

Dans la déclaration des pays les moins avancés (PMA) d’ADP 2.10, le manuscrit montre qu’ils prétendent encore être des victimes indépendamment du fait que les nouvelles technologies et les découvertes scientifiques ne sont pas à leur disposition.

Je voudrais mettre en évidence quelques-unes des expressions utilisées dans la déclaration.

Comme vous avez pu le constater, les PMA ont reconnu la grande quantité d’efforts comme une indication de l’importance de la COP21. Toutefois, ils ajoutent que le résultat de la conférence est une préoccupation majeure pour eux, et qu’ils recherchent des solutions efficaces qui peuvent assurer la survie de leurs populations, leurs pays et leurs économies.

En outre, ils insistent qu’il est temps pour les autres parties d’arriver à un texte qui sera acceptable pour toutes les parties, en tant que citoyen d’un des pays les moins avancés (Soudan) je dis, cet état d’esprit aurait déjà dû entrer dans l’histoire compte tenu du fait que les pays développés ont commencé à établir des plans sérieux et efficaces pour le changement climatique, et essentiellement les investissements dans les énergies renouvelables pour la cession de combustibles fossiles nécessitera des concessions de PMA parce que les pays développés ont la haute main.

Par conséquent, il est un jeu perdant qui doit être réexaminé afin de ne pas être en retard en termes de développement durable et des conséquences catastrophiques qui se produiront si aucune fraîche normalisation n’a lieu rapidement entre les deux, et que tous les obstacles notamment économiques soient retirés.

D’autre part, je voudrais réfléchir à ce que plusieurs pays ayant une structure unique représentative tels que les PMA devraient être traités différemment. Si chacun des fonctionnaires PMA pense à une façon de prendre avantage de la situation pour augmenter respectivement le rapport de développement à travers diverses collaborations d’investissement authentique dans une action collective et pas seulement dans les journaux, ils seront en mesure de maintenir le réchauffement en dessous de 2 degrés Celsius dans leur pays en tant qu’objectif mondial et d’augmenter la résistance aux risques de catastrophe.

Ces actions et la transition vers l’économie résiliente à faible émission de carbone peuvent être planifiées dans un clin d’œil si elles engagent la bonne approche. Par exemple, le cycle de cinq ans (comme un objectif à court terme) est très important, spécifiquement pour l’amélioration continue et l’adoption d’une telle approche, et doit accélérer les plans et les projets pour les PMA qui disposent de moins de ressources pour les réaliser.

De cette façon, ils peuvent facilement montrer au monde ce qu’ils font en ce qui concerne le changement climatique année par année dans les rapports annuels et les déclarations de valeur, et seront en mesure de clarifier les objectifs à long terme en parallèle avec l’objectif global commun.

Ce que je veux en venir ici est que les applications doivent être effectuées avec la planification dans le même temps en tenant compte du temps perdu pour produire les CPDN faiblement incorporelles.

Le monde est à un point où aucun débat à savoir si le changement climatique est vrai ou non parce que ce que le monde est témoin fait celui qui nie ce fait tombe dans la catégorie des non-raisonnables, et je suis positif que les PMA de tous les autres pays réalisent ce qui se passe et en particulier des impacts dans leurs régions. Le monde est également en voie d’assister à une augmentation de la température moyenne mondiale de plus de 3 degrés Celsius, pour ne pas mentionner l’élévation du niveau de la mer, la fonte des glaciers et des conditions météorologiques extrêmes.

En outre, le consortium ACT 2015 a révélé des suggestions juridiques comme l’un des composants de base de l’accord de Paris et a clairement expliqué dans les marges de l’équité les axes pour conduire l’action climatique dans l’avenir. Ces axes impliquent la suppression totale des émissions de gaz à effet de serre (GES) d’ici la seconde moitié du siècle, la transformation de la production d’énergie pour devenir inoffensive pour l’environnement, et avec ces deux-à-être fait simultanément processus il doit y avoir un financement suffisant et de renforcement des capacités.

Sans oublier qu’un certain nombre de facteurs sont en place pour maintenir la marche vers l’avant, qui sont fondés sur la science-évaluation, la transparence et la reddition de comptes, et le mécanisme de facilitation et de promotion de la mise en œuvre.

Ce sur quoi il faut se concentrer, c’est la finance, un obstacle majeur pour environ tous les la quasi-totalité des PMA, et le Soudan, en particulier, tombe profondément dans cette catégorie et doit faire appel pour le soutien tout en corrigeant beaucoup de concepts erronés sur la façon de présenter une forte position.

La question de fait indique que ceci est une occasion de se débarrasser de toutes les sanctions qui continuent d’affecter la situation économique du pays. Voilà pourquoi chaque fois qu’une telle possibilité est disponible, elle doit être saisie en tenant compte de l’effet positif à la suite de moyens de subsistance et le défi de la sécurité alimentaire à venir.

Les priorités des îles de l’océan Indien, par Domoina Ratovozanany de Madagascar

La Grande île étant à la fois parmi les pays les plus vulnérables au changement climatique, les pays les moins avancés (PMA) et la région Afrique, les négociateurs malgaches doivent négocier au moins trois points stratégiques pendant les intersessions à Bonn du 19 au 23 Octobre.

Le premier point stratégique à négocier est le financement des actions d’atténuation et d’adaptation dans les pays en développement, y compris l’exactitude du montant que les pays développés devraient engager chaque année jusqu’en 2020 et la précision du mécanisme de financement. La disponibilité du financement est en effet une condition sine qua none des actions prévues dans la plupart INDC soumis par les pays en développement.

Le second point, lié au financement climatique, est la réintégration des marchés du carbone dans le projet (supprimés dans cette dernière version). Le développement des échanges de crédits de carbone sont parmi les initiatives clés du gouvernement malgache à la lutte contre la déforestation, la Grande Ile a un intérêt dans l’établissement d’une base solide pour les futurs marchés de carbone, y compris l’intégrité et l’efficacité.

Le troisième point urgent à négocier pour Madagascar et les îles de l’océan Indien est le développement de l’article concernant « les pertes et dommages », de sorte que des engagements concrets et spécifiques soient intégrés. Selon les prévisions scientifiques, les catastrophes naturelles dans l’océan Indien vont devenir plus nombreuses et plus fortes dans les prochaines années.

Un point essentiel et obligatoire pour tous, mais surtout pour les grands pays émetteurs de gaz de serre, que Madagascar, les PMA et l’Afrique doivent négocier est la décarbonisation totale des économies, ce qui signifie «zéro émission» au lieu de «zéro émission nette » (implique que les émissions peuvent continuer tant qu’elles sont équilibrées ailleurs ou dans le futur par le biais des émissions négatives).

Un message aux négociateurs du Ghana, par Fariya Abubakari du Ghana

Le Ghana a été sélectionné parmi les cinquante (50) pays dont la Chine, l’Australie, la France, le Togo et d’autres à travers le monde pour participer à la conférence mondiale Convention (hôtes de la COP21) en France en raison de son ardent engagement et de sa contribution dans la lutte contre le changement climatique. Dans la mesure où certains d’entre nous veulent des issues qui favorisent l’Afrique, certains dirigeants africains ne vont pas à la négociation préparés. Est-il temps pour le Ghana et d’autres dirigeants africains de s’exprimer sinon l’Afrique perdra dans un accord faible?

L’impact du changement climatique au Ghana est dit être à la hausse ces jours-ci en raison d’un grand nombre de défis dévastateurs auxquels les Ghanéens sont confrontés et bataillent sur une base quotidienne, par exemple le changement de conditions météorologiques résultant en sécheresse dans le nord, l’échec des cultures, les pluies torrentielles provoquant inondations couplées avec les récentes catastrophes d’incendie- l’une d’elles a coûté plus de 150 vies en une seule nuit le 3 Juin dernier, a perturbé les services d’infrastructures comme l’approvisionnement en eau, téléphone, électricité, routes et chemins de fer, des maisons, des écoles, bâtiments publics et les marchés.

Il a fallu plus de 25 millions de dollars pour l’intervention d’urgence et les dommages directs s’élèvent à plus de 130 millions de dollars. Ghana et les négociateurs africains doivent pousser et négocier avec diligence pour que les pays développés paient la facture pour l’un de ces événements extrêmes.

Le climat variable de l’Afrique contribue déjà grandement à ses problèmes de développement et le soutien du gouvernement pour aider les ménages pauvres d’adaptation au changement climatique est encore limité. Le secrétaire du cadre des Nations Unies pour la Convention sur les changements climatiques (CCNUCC) estime que 220 millions de dollars par an sera nécessaire aux pays africains pour s’adapter au changement climatique d’ici 2030. Alors que les pays développés ont une obligation de fournir des ressources financières pour aider africaine pays à mettre en œuvre la CCNUCC.

À cet égard, un mécanisme financier pour fournir des fonds aux pays en développement a été établi. Malgré l’existence de ce mécanisme, des ressources financières limitées ont été mises à disposition de l’Afrique. Il est donc nécessaire pour les négociateurs africains de pousser agressivement un examen de ce mécanisme financier pour paver la voie à la fourniture d’une assistance financière aux pays africains en vue de répondre au défi du changement climatique.

Ali Mohamed Ahmed (ali.assir@gmail.com), Domoina Ratovozanany (domoinavalohery@gmail.com), et Fariya Abubakari (fariyaabubakari@yahoo.com) sont les activistes climatiques qui représentent l’Afrique au sein de l’équipe 2015 du projet Adopt A Negotiator à la COP 21 à Paris.

Traduction des textes du Soudan et du Ghana par Domoina Ratovozanany

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À propos
Domoina Ratovozanany

Experte en communication, en changement social et comportemental, en management. Engagement social : Présidente fondatrice de l'association Charma (Charité pour Madagascar). Climate Tracker COP 21 Fellow du réseau Global Call for Climate Action (GCCA). Premier Prix du Reportage sur la Biodiversité 2006 à Madagascar. Loisirs : écriture de poèmes, cinéma, tourisme, fitness.
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